Les obsèques font partie des événements les plus importants dans la vie de l’Homme. Alors, pour les rendre mémorables, les proches du défunt préparent un bon avis de décès et organisent une inhumation spéciale pour immortaliser ce moment. Mais, au lieu d’organiser les obsèques d’une manière classique, vous avez la possibilité d’expérimenter une nouvelle approche : les obsèques écologiques. Mais, comment procéder pour réaliser ce type d’obsèques ?

Choisir la crémation au lieu de l’inhumation

En parlant d’obsèques écologiques, vous devrez savoir qu’il s’agit d’une approche qui est respectueuse de l’environnement. Ainsi, les différents actes à poser doivent concorder avec les exigences de la nature. Alors, pour organiser des obsèques écologiques, vous devez privilégier la crémation au détriment de l’inhumation. En réalité, dans le cas de l’inhumation, il vous faudra construire un caveau et utiliser des matériaux comme le ciment pour colmater certaines parties.

La réalisation du caveau détruit la structure du sol et les matériaux chimiques empoisonnent la nature. Mais, pour la crémation, vous n’utiliserez que peu de bois et d’essence. De plus, vous avez la possibilité d’utiliser les cendres issues de la crémation comme substrat pour faire germer des semences. En faisant une transposition, il est évident que la crémation offre plus d’avantages et moins de conséquences que l’inhumation.

Opter pour un cercueil confectionné avec une matière écologique

Si vous désirez vous inscrire dans l’approche des obsèques écologiques, il vous faudra aussi abandonner l’idée des cercueils en bois. En effet, pour confectionner un cercueil en bois, il vous faudra nécessairement couper quelques arbres. En agissant ainsi, vous risquez d’accentuer le problème du déboisement et de perturber l’équilibre de la nature.

Pour ce faire, il est préférable d’opter par exemple pour des cercueils en carton. Ces types de cercueils sont non seulement écologiques, mais ils sont aussi économes. En effet, ils sont souvent faits avec des cartons recyclés et des colles naturelles. De cette manière, vous ne risquez pas de polluer l’environnement. De plus, les cartons pourront se décomposer et mieux nourrir le sol où le défunt a été enterré.

Proscrire l’usage des produits d’embaumement

Généralement, pour conserver un corps, les spécialistes se servent de plusieurs baumes ou produits pour ralentir la putréfaction du défunt. Le problème est que ces produits en question sont souvent chimiques et contaminent le milieu ambiant. De ce fait, la santé des personnes environnantes et l’état du sol sont fortement compromis. Alors, pour pallier cela, il est préférable de se servir des produits d’embaumements non toxiques.

Par exemple, vous pouvez faire usage de la glace carbonique pour conserver l’état du corps du défunt. Ce procédé est très écologique et permet de garder intact l’état du corps pendant quelques moments. Hormis cela, vous pouvez aussi employer d’autres techniques affiliées au froid pour préserver le corps du défunt. En optant pour ces alternatives, vous limitez l’usage des produits chimiques et réduisez leur impact sur l’environnement.

Privilégier un cimetière zéro-phyto

Pour inhumer ou enterrer le corps d’un défunt, vous n’êtes pas tenu de toujours faire recours aux cimetières classiques. En effet, ils ne sont pas respectueux de l’environnement et ne s’accordent avec aucun principe écologique. Toutefois, pour rester accrocher aux valeurs environnementales, il existe des cimetières particuliers (cimetière zéro-phyto) qui vous permettront de faire vos obsèques écologiques. Dans ce type de cimetières, vous ne verrez que des espaces verts.

En effet, le sol n’est recouvert que de plantes et d’herbes qui occupent les surfaces. De plus, pour les inhumations ou crémations, ce sont les urnes biodégradables et les cercueils en carton qui sont promus. Aussi, certains de ces cimetières offrent des services d’organisation funéraire. Cet avantage vous permet de déléguer des tâches et ne pas trop vous déplacer pour les obsèques. De cette manière, vous limitez le taux de carbone qu’aurait émis votre voiture.