Faire ses adieux à une personne très chère n’est pas une tâche facile. Généralement, on est submergé par le deuil et l’on ne sait quelle décision prendre. Le doute subsiste surtout en ce qui concerne le choix entre l’inhumation ou la crémation. Si vous avez du mal à vous décider, le présent article vous renseigne sur tout ce qu’il faut savoir à ce sujet.

Qu’est-ce que l’inhumation ?

L’inhumation est le moyen le plus répandu pour faire ses adieux à une personne décédée. Lors de l’inhumation ou enterrement, la dépouille du défunt est déposée dans un cercueil et mise sous terre. Cela se fait en principe dans le cimetière de la commune de résidence de la personne décédée. Il est également possible que le défunt soit inhumé dans le cimetière où sa famille dispose d’un caveau. L’inhumation entraîne un nombre important de choix à faire. Les familles auront du mal à se décider s’il faut organiser des obsèques classiques ou autres.

Qu’est-ce que la crémation ?

Contrairement à l’inhumation, la crémation est moins répandue et consiste à réduire en cendre la dépouille du défunt dans un crématorium. Avec cette pratique, il se pose un problème de sensibilité. En effet, plusieurs personnes ont du mal à accepter que leur proche disparaisse sous leurs yeux dans des flammes. L’avantage de cette pratique, c’est qu’il ne sera plus question de trouver un lieu où enfouir le cercueil. Toutefois, avant d’être incinéré, le corps doit être obligatoirement placé dans un cercueil.

Le point de vue de la religion face à ces deux pratiques

La plupart des religions adoptent une attitude favorable face à l’inhumation. Les protestants et les catholiques ne s’y sont jamais opposés et cela aide beaucoup de personnes dans le choix. Par ailleurs, il faut préciser que la crémation fait partie également des choix proposés par ces deux différentes religions.

En Asie, la crémation est plus répandue que l’inhumation. Les religions bouddhistes lui accordent une place de premier choix. Au Japon par exemple, la crémation est pratiquée dans plus de 90 % des cas.

C’est dans la religion musulmane que l’inhumation est pratiquée à 100 %. En effet, la crémation y est formellement interdite.

La crémation et l’inhumation : laquelle est la plus chère ?

Lors des obsèques, les familles n’hésitent pas à mettre à disposition un budget énorme. Elles soutiennent que pour ce qui est de rendre un dernier hommage à un être cher, il ne faut pas discuter du prix. À cet effet, il y a une différence de prix qui s’observe selon que la crémation ait été choisie ou l’inhumation. En fonction du crématorium, on estime que le prix d’une incinération est compris entre 1 000 et 3 000 euros. Le prix de l’inhumation quant à elle varie de 2 500 à 15 000 euros ; ceci en fonction du cercueil choisi.

Que dit la loi par rapport à ces deux pratiques ?

À ce jour, la loi ne s’est pas prononcée en faveur de l’une ou de l’autre. Une personne décédée doit légalement recevoir ses derniers hommages dans les 24 heures ou les 6 jours suivants son décès. Dans le cas où les familles décident d’une inhumation, la loi impose que le cercueil repose dans un cimetière sur autorisation de la mairie.

De la même manière, si les familles décident de procéder à une crémation, la loi suggère que les cendres reposent dans un lieu indiqué par la mairie. Si, autrefois, la famille pouvait rentrer chez elle avec les cendres, aujourd’hui, ce n’est plus possible. Soit elles sont dispersées dans la mer, soit elles sont déposées dans un lieu prévu à cet effet.

Inhumation ou crémation : un choix qui revient parfois au défunt

De nombreuses personnes choisissent de préparer leurs obsèques pendant qu’elles sont toujours en vie. C’est une décision très courageuse qui permet d’éviter beaucoup de problèmes quand ces personnes ne vivent plus. Dans ce cas, il revient à la famille de suivre simplement la volonté du défunt. Il peut choisir d’être enterré ou incinéré : il faudra respecter son choix.