Êtes-vous assez curieux pour vous intéresser aux coutumes funéraires de divers pays ? Si la réponse est oui, nous vous incitons à lire cet article. Vous aurez la possibilité de vous informer sur des rites funéraires insolites.

La fête de retournement de mort à Madagascar

Madagascar, cette grande île possède un rite funéraire assez particulier. On l’appelle « famadihana »plus connu sous le nom de fête de retournement des morts. Dans ce pays, les anciens occupent une place très importante. Les morts, quant à eux, continueraient d’exister. De ce fait, les habitants se donnent pour obligation d’entretenir le corps du défunt. La cérémonie a lieu tous les 7 ans. Pendant la saison hivernale, les membres d’une famille déterrent le squelette de l’un de leurs ancêtres et le recouvrent d’un linceul blanc. Pour lui rendre hommage, les proches du défunt dansent autour de la tombe de ce dernier en le portant au-dessus de leurs têtes. Quand la cérémonie prend fin, ils le remettent délicatement dans sa tombe. Il est à noter que les Malgaches ne pratiquent pas tous le « famadihana ».

Les funérailles célestes en Himalaya

Les funérailles célestes ont pour but de donner le corps du défunt aux vautours afin qu’ils s’en nourrissent. Cela paraît anormal, mais ce rite funéraire a bel et bien une signification. Pour les Tibétains, les vautours sont considérés comme des anges (dakinis) qui relient le ciel et la terre. Cette cérémonie a donc pour but de permettre aux défunts de rejoindre plus rapidement le royaume des cieux. Ce sont les croyances bouddhistes qui sont à l’origine de ces funérailles célestes. Longtemps interdit par les autorités chinoises, actuellement, les funérailles célestes sont de nouveau acceptées au Tibet.

Le rituel des Torajas en Indonésie

Sur l’île de Sulawesi en Indonésie, tous les ans au mois d’août, les habitants célèbrent le jour de la fête des morts. Afin de rendre hommage aux défunts, les familles qui appartiennent à la communauté Toraja les sortent de leurs tombes. Les membres de la famille prennent soin des corps ; ils les coiffent, les nettoient, les parfument et les habillent. Ils promènent ensuite les corps dans tout le village afin que toute la communauté puisse les voir. Le but de ce rituel est de montrer aux ancêtres décédés qu’ils pensent toujours à eux. D’après leur croyance, cette cérémonie aurait un impact sur les récoltes de l’année à venir.

La coutume des pleureuses en Chine

Cette coutume des pleureuses est pratiquée dans certaines régions rurales de Chine et à Taïwan. Être pleureuse est un très vieux métier. Il existait déjà pendant l’antiquité et on les voyait durant les enterrements des personnes religieuses. La mission des pleureuses est assez complexe, elles se présentent à l’enterrement de personnes qu’elles ne connaissent pas et doivent ensuite afficher de manière sincère une immense tristesse. En Chine, la présence d’une pleureuse est très significative ; cela démontre que le défunt était une personne très appréciée dans la communauté.

Les cercueils suspendus aux Philippines

Dans l’île de Luzon et dans le petit village Sagada, on peut directement remarquer, à l’entrée du village, des cercueils qui sont suspendus à flanc de falaise et qui se balancent doucement. Ces cercueils sont en bois, décorés et accrochés solidement depuis des années. Ce rituel permettrait aux défunts de rejoindre plus rapidement les cieux. Pour certains, ce rite funéraire permettrait juste aux morts de reposer en paix tout en profitant du vent et de la chaleur du soleil.

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