Les rites funéraires ont pour but de rendre hommage à une personne décédée. Ils varient selon la religion du défunt. Découvrez tout sur le sujet en lisant cet article.
Rites funéraires catholiques
Dans la religion catholique, lorsqu’une personne est gravement malade et qu’elle est sur le point de décéder, on fait appel à un prêtre pour lui donner le dernier sacrement des mourants.
Selon la croyance catholique, ce sacrement aide à préparer l’entrée de l’âme de cette personne dans la vie éternelle. Avant l’onction d’huile bénite sur le corps du malade, le prêtre fait des prières qui seront suivies de la lecture de la Bible, notamment l’Épître de Saint Jacques au chapitre 5, versets 14 et 15.
L’Église catholique encourage la réalisation d’une veillée funéraire à la maison du défunt. Cela consiste à faire des prières spéciales aussi bien pour ce dernier que pour sa famille.
La personne décédée est généralement vêtue d’un habit blanc, repose sur le dos avec les mains jointes sur sa poitrine. Certaines familles mettent un crucifix ou un chapelet entre ses mains.
Une fois la mise en bière effectuée, l’entreprise de pompes funèbres transporte le cercueil à l’église paroissiale du défunt. Une messe de funérailles est alors réalisée pour lui rendre hommage.
Au cimetière, les amis et les connaissances de la personne décédée lui disent adieu et présentent leurs condoléances à sa famille.
Une courte cérémonie religieuse dirigée par un prêtre précède l’enterrement. Cela a pour but de bénir la nouvelle demeure du défunt.
Les rites funéraires protestants
Comparés aux rites funéraires catholiques, ceux des protestants sont beaucoup plus simples. Une veillée mortuaire est organisée à la maison du défunt ou dans une chambre funéraire. Cette veillée est marquée par des prières, la lecture de la Bible ainsi que des chants.
La cérémonie d’obsèques, qui est généralement effectuée au temple, est dédiée aux vivants et non pas à la personne décédée. En effet, selon la croyance protestante, l’âme de cette dernière est déjà entre les mains de Dieu.
La célébration des funérailles, animée par un pasteur, est basée sur la lecture de la Bible et des prédications de l’Évangile.
Une fois la cérémonie terminée, la famille du défunt procède à l’inhumation ou à la dispersion des cendres du défunt dans un jardin de souvenir, selon la volonté de celui-ci.
Les rites funéraires de l’hindouisme
Troisième religion la plus pratiquée dans le monde, l’hindouisme a des rites funéraires très différents de ceux de la religion chrétienne. Par exemple, seule la famille de la personne décédée a le droit de préparer sa dépouille. On la lave avec de l’eau parfumée, puis on y applique un onguent à base de beurre clarifié. Après cela, on l’enveloppe d’un linceul blanc.
Une veillée funéraire est organisée et toute la famille du défunt doit obligatoirement être présente. Lors de la Puja, cérémonie funéraire hindouiste, le corps du défunt est posé sur un brancard, puis transporté par quatre personnes vers le lieu de crémation. Le prêtre hindou, connu sous le nom de brahmane, procède à la récitation d’un mantra et une personne va disperser de l’eau sur le trajet du convoi.
L’allumage du bûcher funéraire est effectué par le fils aîné du défunt. Celui-ci doit également porter des vêtements blancs.
Une fois la cérémonie terminée, on recueille les cendres et les jette rapidement dans un cours d’eau.
Les rites funéraires orthodoxes
Les rites funéraires des orthodoxes sont célébrés le 3e jour, le 9e jour et le 40e jour. On rend hommage au défunt pour que son âme se purifie.
Lors de la mise en bière, une icône de la Vierge Marie ou de son fils Jésus-Christ et une croix doivent être posées sur la poitrine du défunt. Aussi, ses bras doivent être placés sur cette dernière.
Quant au cercueil, il doit être ouvert. En revanche, le visage de la personne décédée doit être recouvert d’un voile blanc.
La crémation est interdite dans la religion orthodoxe. L’enterrement a donc lieu trois jours après le décès.
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