Si vous organisez des funérailles au nom d’un être cher récemment décédé, vous envisagez peut-être la thanatopraxie pour une raison valable ? Ce guide a été élaboré vous aider à répondre à certaines questions.
En quoi consistent les soins de conservation ?
La thanatopraxie est le processus de préservation d’un corps en retardant les effets naturels de la mort. Cela se fait en introduisant des solutions d’embaumement spécialisées dans le corps après le décès d’une personne, ce qui contribue à lui donner une apparence plus paisible.
C’est une pratique funéraire courante utilisée dans le monde entier pour préserver le corps d’un être cher. C’est un choix courant pour les funérailles à cercueil ouvert ou si la famille souhaite passer plus de temps avec son proche après le décès.
D’autres raisons d’opter pour des soins de conservation :
– Cela peut aider à restaurer l’apparence de la personne et à lui donner une expression naturelle, ce qui peut être réconfortant pour les membres de la famille en deuil.
– Le corps doit être rapatrié.
– Il y a un retard avec les funérailles.
– Une personne peut en avoir fait la demande avant son décès, peut-être dans le cadre d’un plan funéraire prépayé.
Certaines religions telles que la foi musulmane l’interdisent, car elles croient en la résurrection physique du corps après la mort.
Dans sa forme la plus simple, il s’agit de l’introduction d’une solution désinfectante dans l’environnement interne du corps.
Dans la vie, le corps se nourrit de nutriments via la circulation sanguine. Pour ce faire, le système artériel doit atteindre pratiquement tous les tissus individuels qu’il contient. Il est donc facile de comprendre qu’une solution désinfectante injectée dans la circulation sanguine après la mort va se distribuer dans tout le corps et réduire l’activité des bactéries et pathogènes en son sein.
Les différentes solutions désinfectantes utilisées comprennent un certain nombre de composants destinés à lutter contre les effets de la maladie et sont des combinaisons spécialisées utilisées uniquement à des fins d’embaumement.
Combien coûtent les soins de conservation ?
Le coût variera en fonction du responsable de funérailles que vous choisissez et du travail requis. Dans les salons funéraires, ils facturent en moyenne 100 € pour ce service.
Combien de temps le processus prend-il ?
Le processus prend environ deux heures, y compris le lavage et le séchage des cheveux et du corps de la personne décédée. Le corps embaumé est également soigneusement massé pour détendre les muscles et les articulations tendus par la rigidité cadavérique.
Combien de temps durent les effets des soins ?
Les soins de conservations ne sont pas permanents, car ils ne font que retarder le processus naturel de la mort. En règle générale, cela conservera le corps pendant environ une semaine, mais des facteurs tels que l’état du corps et les conditions de température peuvent affecter cela.
Une personne peut-elle être enterrée sans les soins de conservation ?
Oui, la thanatopraxie n’est pas requise pour un enterrement. Si la famille prévoit un enterrement naturel ou écologique, elle est interdite, car les produits chimiques utilisés pour préserver le corps sont mauvais pour l’environnement.
Les soins de conservations sont-ils nécessaires pour la crémation ?
Non, mais c’est à la famille du défunt de décider si elle veut que le corps soit embaumé avant la crémation.
Un corps peut-il être vu sans être embaumé ?
Oui, mais il peut y avoir un délai légèrement plus court pendant lequel vous pourrez voir votre proche. Si vous choisissez de ne pas avoir recours à la thanatopraxie, les Pompes Funèbres Iwan Étienne peuvent préparer votre bien-aimé pour une visite, laver ses cheveux et son corps, l’habiller et donner à ses traits une expression naturelle, si vous le souhaitez.
La thanatopraxie est-elle obligatoire selon la loi ?
Dans la plupart des cas, il n’y a aucune obligation légale d’avoir recours aux soins de conservation pour un corps. Les principales exceptions sont : si votre proche doit être envoyé à l’étranger pour les funérailles (rapatriement) ou est décédé d’une maladie infectieuse.
