Une montre, un bracelet, ou encore une bague de fiançailles, nombreux sont les objets auxquels nous sommes attachés. Soit parce qu’ils renvoient à des souvenirs ou témoignent de notre rang social. Cet attachement est si fort que nous souhaitons parfois les emporter dans notre tombe.Si cette pratique est assez courante, il y a des dispositions à ne pas enfreindre.
Intérêt d’une telle démarche
Choisir d’enterrer un défunt avec des bijoux peut constituer une étape du deuil pour certaines personnes. Une sorte d’un dernier « au-revoir » pour le défunt qui entame son ultime voyage. C’était déjà une pratique courante dans l’Egypte antique où les proches du défunt lui rendent un hommage symbolique.
Dans d’autres cultures, certaines populations estiment que ces bijoux seront utiles aux morts dans l’au-delà. Au cours des rites funéraires, tous les objets précieux du défunt sont enterrés avec lui. Ce phénomène perdure même à notre ère moderne et se limite uniquement aux objets de valeurs mais il y a des restrictions.
Un choix pas sans conséquences
Les dangers auxquels s’exposent les adeptes d’une telle pratique sont légions. Mais les plus fréquents et marquants portent sur :
· Le pillage des tombes
· La complexité de l’exhumation
· La profanation des tombes
Vol et profanation des tombes
Il est évident que les objets de valeur enterrés suscitent la convoitise des pilleurs de tombe. L’objectif visé par ceux-ci c’est de revendre ces biens sur le marché noir. Il est donc peu recommandable d’enterrer les défunts avec des objets de valeur très onéreux. Mais, il vaut mieux envisager une inhumation en propriété privée, si l’on y tient.
Procédure d’exhumation complexe
Par ailleurs, le contrat de prévoyance obsèques peut stipuler la cession d’une partie des objets de valeur aux héritiers. Cette disposition concerne les objets de haute valeur authentifiés par des actes d’achats ou des factures.Dans ce sens, le processus d’exhumation devient compliqué. En effet, non seulement la procédure d’exhumation est très coûteuse, l’autorisation est limitée pour des cas précis.
Généralement les pouvoirs publics accordent l’autorisation sur injonction de la justice ou dans les cas de fin de contrats. Le défunt doit donc prendre ces aspects en compte au moment de la formulation de ses derniers vœux. Quant aux proches, ils doivent intégrer et fournir ces informations aux entreprises chargées de l’organisation des obsèques.
Une pratique encadrée
La démarche d’enterrer un défunt avec ses objets de valeur bien que légale, se heurte à certaines restrictions imposées par la loi. Ainsi tout objet jugé non biodégradable est en premier lieu proscrit, dans le but de préserver l’environnement et le sol. C’est le cas des prothèses à pile qui ne sont pas autorisées.
En effet, il est jugé que le lithium contenu dans la batterie peut se répandre dans le sol après la décomposition du corps. Dans cette vision écologique, vous ne pouvez pas être enterré avec votre Smartphone, par exemple. La réglementation est encore plus dense au niveau de la crémation.
Tout matériau d’origine synthétique et les matières en plastique sont interdites. C’est pour lutter contre les fumées toxiques qui en émanent. Vous pouvez vous adresser AUX POMPES FUNEBRES VERGOZ, un prestataire qui vous accompagne dans toutes ces démarches de vérification.
Des approches de solutions
Plusieurs facteurs doivent entrer en ligne de mire avant toute décision d’accompagnement du défunt avec un objet qu’il affectionne. Il faut tenir simultanément compte de la volonté du défunt, des vœux de la famille et de la loi en vigueur en la matière. Il faut également prendre en considération les exigences spécifiques des services de funérarium.
C’est une démarche qui doit être préparée pour ne pas être confronté à ce choix sensible. Pour cela, il faudra lister en amont ces objets importants qu’on désire emporter avec soi. Ensuite, discuter avec son notaire des successions autour de ce bien. Pour finir, il est indispensable de s’assurer auprès des services funéraires de la viabilité de cet objet précieux.
