Le décès d’un proche est souvent difficile à accepter. Comment se résigner alors que cette personne que vous avez tant aimée a disparu si soudainement. Elle qui était toujours là durant les périodes les plus difficiles de votre vie. Elle qui vous a aussi encouragé quand vous étiez sur le point de baisser les bras. Bien que le chagrin vous soit insupportable, il faut cependant accepter la réalité et apprendre à aller de l’avant.
Ainsi, pour aider la famille à faire le deuil et aussi en hommage à la mémoire du défunt, les funérailles doivent être organisées de façon mémorable. Les cérémonies varient selon le pays et la culture. Cependant, en France, il n’y a que deux modes de funérailles autorisés : la crémation et l’inhumation. Découvrez dans cet article plus de détails sur ce sujet.
Comment se passe la crémation ?
La crémation est une pratique funéraire utilisée depuis l’antiquité. En fait, à cet époque, elle était réservée aux personnes appartenant à la haute société. Mais avec l’avènement du christianisme, la crémation disparaissait au profit de l’inhumation. Ce n’est qu’à partir des années 1887 qu’elle fût autorisés en France. Et bien qu’elle ait été également approuvée par le concile Vatican II en 1963, peu d’adeptes de la religion catholique l’ont adoptée.
Actuellement, cette pratique funéraire est la plus répandue dans bon nombre de pays, puisqu’elle est considérée comme une solution économique et aussi écologique. La crémation consiste à brûler le corps du défunt, afin de le réduire en cendres. Celles-ci seront par la suite dispersées ou recueillies dans une urne afin d’être placées dans une sépulture, selon la volonté du défunt ou de la famille.
La crémation est régie par des règlements très stricts. Pour pouvoir y procéder, la famille doit fournir certains documents. Le processus doit également avoir lieu dans un crématorium et doit être réalisé au maximum 6 jours après le décès de la personne. La police doit également être présente durant le déroulement de la crémation. L’incinération doit être réalisée avec le cercueil. Si le défunt porte des appareils électroniques (stimulateur cardiaque, etc.), ils doivent être retirés.
Et pour l’inhumation ?
Bien que la crémation est de plus en plus répandue en France, l’inhumation reste toutefois la pratique funéraire la plus courante. Elle consiste à mettre le corps dans un cercueil et à l’enterrer. Il peut s’agir d’un caveau familial ou d’un cimetière de la commune dans laquelle le défunt a habité de son vivant. Par contre, si celui-ci a vécu à l’étranger, il est toujours possible de demander de l’inhumer là-bas.
Cependant, la mairie peut également refuser. Dans ce cas, la famille doit procéder au rapatriement du corps afin de l’enterrer dans la région où le défunt est inscrit. Toutefois, cette démarche est plus ou moins complexe et peut prendre du temps. Néanmoins, certaines pompes funèbres, peuvent s’en occuper à votre place. Elles s’occuperont également de toutes les démarches administratives liées aux obsèques. Dans tous les cas, l’inhumation d’un corps ne peut être réalisée sans autorisation du maire de la commune dans laquelle va se passer l’enterrement. À part ce document, il faut aussi présenter une autorisation de fermeture du cercueil.
Tout comme la crémation, l’inhumation doit aussi avoir lieu au plus tard 6 jours ouvrés après le décès. Pour obtenir un délai dérogatoire, la famille doit faire une demande auprès du préfet qui est le seul à pouvoir l’autoriser. L’inhumation peut être précédée d’une cérémonie religieuse. Dans le cas d’une cérémonie catholique qui est la plus répandue, le prêtre peut aider la famille dans la préparation ainsi que dans le choix des prières et des textes.
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