L’inhumation en pleine terre consiste à enterrer un proche dans une excavation creusée dans le sol. Elle exige peu de travaux et de main d’œuvre. Mais qu’en dit la réglementation et quelles sont ses avantages ? Voici tout ce que vous devez savoir.
La réglementation
Comme le stipule la réglementation en vigueur, le corps doit être placé dans un cercueil durant l’enterrement. De ce fait, les cérémonies religieuses relatives aux inhumations sans cercueil ne peuvent se réaliser en France. Par ailleurs, vous devez aussi détenir un permis d’inhumer. Cette autorisation atteste que l’enterrement respecte les règles d’hygiène et de sécurité du cimetière. Et pour l’emplacement, l’article L2223-13 du Code déclare que le défunt peut être inhumé sur sa concession excepté si le maire s’y oppose pour des raisons sanitaires ou pour préserver le terrain.
Les points forts et les inconvénients de l’inhumation en pleine terre
Moins coûteuse, l’inhumation en pleine terre demande moins de travaux qu’une inhumation dans un caveau. Vous aurez simplement besoin d’une semelle de béton pour couvrir la fosse creusée. Vous pouvez tout de même créer une fausse case par-dessous. Dans tous les cas, les préparatifs seront plus rapides et nécessiteront moins de personnes. Cependant, ce type d’inhumation peut dégrader l’environnement. En effet, il peut occasionner une pollution du sol, surtout si ce dernier fait face à des infiltrations d’eau. Et comme le cercueil est en contact direct avec la terre, il va se détériorer rapidement. Pour éviter ce type de désagrément, le cercueil doit être fait en matériau résistant.
Le coût d’une inhumation en pleine terre
Le coût d’une inhumation en pleine terre peut varier en fonction de la taille du cercueil, de ses matériaux de construction et des frais de la concession. Mais en général, vous aurez à payer entre 500 à 1 500 euros. En outre, vous devez également prendre en compte le prix de creusement et la taxe d’inhumation. Pour un devis plus précis, vous pouvez vous rapprocher d’une entreprise d’obsèques telle que la société les Pompes funèbres HUMBERT.
L’endroit pour une inhumation
Le défunt peut être inhumé dans la commune où il a résidé. Mais il peut aussi être enterré dans le caveau familial, tout comme il peut être inhumé dans la commune où il est décédé. Dans tous les cas, vous devez vous rapprocher de la mairie pour demander l’autorisation. Si le défunt a vécu à l’étranger, il peut être inhumé dans une commune française, à condition qu’il figure dans la liste électorale. Enfin, il peut être enterré dans un terrain communal s’il n’a pas de concession.
L’inhumation dans un caveau
Outre l’inhumation en pleine terre, il y a aussi l’inhumation dans un caveau. Bien qu’elle nécessite plus de travaux, elle évite que le cercueil se détériore rapidement. De plus, le caveau dispose d’une ou de plusieurs cases, ce qui fait qu’il peut être utilisé par toute une famille . Vous devez juste placer des dalles pour couvrir la case occupée.
La construction d’un caveau
Les travaux commencent par l’enlèvement de la terre. Vient après l’étayage des parois et l’installation du coffrage. Le marbrier va ensuite procéder au coulage. Pour cela, il va créer un mur de ciment de 15 à 20 cm. Mais, il peut aussi utiliser un bloc étanche ou une couronne de béton armé. Une fois que le coffrage est enlevé, il va y installer un enduit intérieur. puis, il passe à la mise en place de la semelle. Cette semelle sera idéalement faite en béton armé. Enfin, le marbrier va terminer par la mise en place de dallages provisoires.
En bref, l’inhumation en pleine terre est très économique et assure également un gain de temps. Comme elle ne nécessite pas de grands travaux, vous allez économiser en main d’œuvre. Toutefois, elle peut polluer le sol et le cercueil va rapidement s’altérer. Pour une préservation de longue durée, vous pouvez optez pour une inhumation dans un caveau.
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